Une 69e guérison miraculeuse à Lourdes

Une 69e guérison miraculeuse à Lourdes RELIGION – La guérison en 1989 d’une Italienne souffrant d’hypertension a été reconnue comme miraculeuse le 20 juin par l’évêque de son diocèse, ont indiqué vendredi les Sanctuaires de Lourdes. La guérison en 1989 d’une Italienne, victime de graves crises d’hypertension, a été reconnue le 20 juin par l’évêque de son diocèse, à Pavie en Italie, ont révélé vendredi les Sanctuaires de Lourdes. L’information a été rendue publique ce dimanche. Née le 16 janvier 1946, Danila Castelli, épouse et mère de famille, a commencé à souffrir de crises hypertensives spontanées graves en 1980, à l’âge de 34 ans. A partir de 1982, des examens radiologiques, des échographies et une scintigraphie mettent en évidence des tumeurs produisant des catécholamines (hormones comme l’adrénaline ou la dopamine) dans la région de l’appareil urogénital. « Plusieurs interventions chirurgicales sont alors réalisées dans l’espoir d’éliminer les points provoquant les crises de tension artérielle, sans aucun résultat », précisent les Sanctuaires. « Un extraordinaire bien-être » Le docteur Alessandro de Franciscis (en vidéo), président du bureau des constatations médicales (BCM) de Lourdes, indique que cette femme de médecin « pouvait avoir des poussées de tension allant plusieurs fois par jour jusqu’à 28/15?. En mai 1989, alors que son mari a été longtemps réticent à venir à Lourdes, le couple se rend en pèlerinage dans la cité mariale. Danila sort alors des piscines du sanctuaire où elle a été baignée et « ressent un extraordinaire bien-être ». « Ayant repris une vie normale, elle est venue quelques mois plus déclarer sa guérison subite au BCM », rapporte son président. Après cinq réunions entre 1989 et 2010, le Bureau conclut que « Mme Castelli est guérie, de manière complète et durable, depuis son pèlerinage à Lourdes en 1989, il y a 21 ans, du syndrome dont elle souffrait, et ceci sans relations aux interventions et aux traitements ». Le dossier est ensuite transmis au CMIL (Comité Médical International de Lourdes), qui comprend une vingtaine de médecins. Lors d’une réunion à Paris, en novembre 2011, il a certifié que « le mode de sa guérison reste inexpliqué dans l’état actuel des connaissances scientifiques ». Enfin en dernier ressort, le 20 juin 2013, c’est l’évêque de Pavie, diocèse où réside Danila Castelli, à Bereguardo, qui a déclaré le caractère « prodigieux-miraculeux » et la valeur de « signe » de cette guérison. GRACE MUHAMIRIZA grace.murhula@yahoo.fr/gmail.com +243995564869